27 mai, 2008

ardeur fragile


C'était ailleurs et en d'autres temps,
la brume se levait toujours avant nous.
Nous ne sentions même pas la pluie,
c'est à peine si nos souliers mouillés nous la rappelait.
La rare peine s'échappait bien vite dans le regard de l'autre
tu disais on, je disais nous, l'horizon ne croisait pas un nuage...

Et là qu'en reste t il ?
le rouge s'est fané, l'éclat terni, la musique s'est faite bruit...
Et si je retrouve encore ton sourire et et la lumière de tes yeux
quand tu parlais de demain, ça n'est que dans mon souvenir

Le temps a fait son œuvre, l'énergie s'est muée en mur,
et je n'ai pas su passer du bon côté.
Je ne vois que la façade sans plus deviner le sentiment.
ma main ne t'a pourtant pas lachée, c'est juste si son emprise est moins sure

Il me reste à revenir, à trouver ce chemin, ce croisement qui nous a séparé
pour moi, pour eux, pour toi je ne peux pas faillir
Demain ne sera pas cet autre hier, mais portera ses promesses,
à nouveau...

6 commentaires:

Elvire a dit…

je ne sais pas si on peut ... je crois qu'il faut encore et toujours avancer jusqu'à cet autre carrefour ou les choses redeviennent mieux qu'avant ?

Malhaut a dit…

Moi je sais mais pour savoir il faut être deux... alors mon truc ça marche pas mais alors pas du tout du tout.

Anonyme a dit…

warfffffffff

Anonyme a dit…

évidemment il faut faire confiance à l'autre pour savoir à notre place ce qu'il faudrait faire pour ne pas défaire

Anonyme a dit…

arriver à prendre juste le recul qui permet de mieux se retrouver en évitant de construire une distance que l'on ne pourra plus rogner. Peacock.

oyez a dit…

merci de vos espoirs, merci de votre temps, la confiance est surement la clé. Savoir qu'au matin on serrera encore cette main avec laquelle on s'endort ce soir