23 juillet, 2006

sorry angel

La vie n'est pas comme je t'avais promis de me battre pour qu'elle soit...
mon ange, tu vas devoir, comme nous tous, renoncer à ton ailleurs.
Pour ne pas te brûler, juste apprendre à rêver sans croire.
Pardon, je n'y suis pas parvenu, ma volonté n'a pas suffit,
était elle assez forte ?
Ne porte que ta charge d'espoir, laisse à chacun la sienne,
c'est tout ce que je sais, désormais

parenthèses (bis)

il y décidément des parenthèses plus dures à franchir que des murs...
Vouloir n'est pas toujours pouvoir, nos ailes sont plombées et nos vies sont réelles, hélas

09 juillet, 2006

envie d'ailleurs

On devinait encore les couleurs criardes d’une publicité de soda sur le parasol
Les feuilles l’avait partiellement recouvert, il était resté ouvert pourtant on devinait bien qu’il y avait longtemps qu’il n’avait plus abrité de farniente.

Les chaise étaient appuyées sur la table, elle aussi recouverte de feuilles orangées
Ah, combien de débats autour de cette table, combien de cartes abattues autour des verres, combien de rêves aussi..

La barrière ceignait la terrasse de ses barreaux usés, certains manquaient, d’autres semblaient vouloir céder à chaque instant.

Les volets bleus étaient clos depuis longtemps déjà mais on devinait les lézardes de soleil qu’ils laissaient entrer dans la demeure. Une vieille maison du sud, au mur épais couverts de chaux, la fraîcheur comme une recherche permanente, des tommettes couvraient le sol, usées mais entières, à l’étage le parquet grinçait à chacun de mes pas comme s’il voulait raconter son histoire.

Et dehors…ce ravissement de collines parsemées d’arbres abritant le soleil, ces contrastes de couleurs de champs cultivés serpentés d’étroits chemins, et plus loin encore des hommes s’activaient en demandant à la terre de les nourrir.

Le temps semblait éternel et calme, il avait pourtant avancé, et voilà dans une inspiration que l’heureux passé me submergeait à nouveau

02 juillet, 2006

Pas toujours

La vie ne perd pas toujours

tenez, l'autre soir, au clair d'un quartier de lune, j'ai vu une superbe victoire.
Amis, et enfants d'amis, tous autour d'elle, et elle, si discrête au fond...
dans ma tête le jour ne s'est toujours pas levé