09 juillet, 2006

envie d'ailleurs

On devinait encore les couleurs criardes d’une publicité de soda sur le parasol
Les feuilles l’avait partiellement recouvert, il était resté ouvert pourtant on devinait bien qu’il y avait longtemps qu’il n’avait plus abrité de farniente.

Les chaise étaient appuyées sur la table, elle aussi recouverte de feuilles orangées
Ah, combien de débats autour de cette table, combien de cartes abattues autour des verres, combien de rêves aussi..

La barrière ceignait la terrasse de ses barreaux usés, certains manquaient, d’autres semblaient vouloir céder à chaque instant.

Les volets bleus étaient clos depuis longtemps déjà mais on devinait les lézardes de soleil qu’ils laissaient entrer dans la demeure. Une vieille maison du sud, au mur épais couverts de chaux, la fraîcheur comme une recherche permanente, des tommettes couvraient le sol, usées mais entières, à l’étage le parquet grinçait à chacun de mes pas comme s’il voulait raconter son histoire.

Et dehors…ce ravissement de collines parsemées d’arbres abritant le soleil, ces contrastes de couleurs de champs cultivés serpentés d’étroits chemins, et plus loin encore des hommes s’activaient en demandant à la terre de les nourrir.

Le temps semblait éternel et calme, il avait pourtant avancé, et voilà dans une inspiration que l’heureux passé me submergeait à nouveau

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
A l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été

Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été

Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c'est le destin

Tant pis pour le Sud
C'était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d'un million d'années
Et toujours en été

... nino ferrer parle du Lot dans ce texte, je suppose que tu parles de l'italie ... c'est un très beau texte en tous cas, on aurait envie de t'y suivre vers cette maison bleue...

oyez a dit…

Merci, j'aime cette chanson pour sa douceur et sa serrenité...
Et oui c'est dommage de ne pas savoir l'apprécier, ce Sud