14 avril, 2006

peluche


Je l'ai bordée plus qu'elle n'en réclamait:
mes doigts glissaientt dans ses cheveux d'enfant où le blond s'estompait.
Je regardai son visage, enfin reposé, dans la pénombre complice
les mots chuchotés, les ritournelles et comptines l'avaient calmée.
Son souffle s'était appaisé, ses sanglots avaient diparus,
je la regardai et je profitai de cet instant:
le monde pouvait bien s'arreter là, j'avais chassé son cauchemar
ma peau devenue rapeuse contrastait avec son grain.
J'ai posé ma tête sur son oreiller, je crois que j'aurais pu dormir.
Machinalement elle pris son doudou et me le tendit,
je l'ai blottit entre nos deux têtes
Le jour est venu trop vite

4 commentaires:

Elvire a dit…

c'est ... fondant ... évidemment, la petite qui te tend son doudou ... papa, dors, papa ... et l'odeur du doudou ? et l'odeur de leur tête ? (aux poussins pas aux doudous) ... waouh ...

ou étais tu, tu avais donc dormi si longtemps dans son lit que je t'avais cru perdu !

oyez a dit…

en même temps j'aurai préféré qu'elle fasse son cauchemar à 8h00 du mat, pas à 2h00....
où étais je ? au téléphone avec une Nath super en forme avant que tu ne nous interrompes !

Elvire a dit…

Oui, j'ai vu ça qu'elle est en forme !!!
c'est bien, un vrai plaisir !
elle m'inonde de poèmes par sms, vivement qu'elle ait un PC !

La notice a dit…

Comment dire... désolé d'avoir surpris votre intimité...A vrai dire, pas vraiment désolé...Plutôt agréablement surpris d'y sentir une ferveur et une si douce tendresse. Tout cela contenu dans l'odeur du doudou...évidemment.