02 mars, 2006

Voyages


Voyages
L'odeur m'envahissait comme à chaque fois lorsque j'étais gamin.
Je rentrait dans son échoppe et dès que la cloche de la porte se taisait, le voyage débutait,
elle vendait cafés, chocolats et thés du monde entier.
"Torréfaction", j'avais appris ce mot très tôt, je l'adorais.
Les senteur d'aventures, de tropiques et de bout du monde, m'emportaient dans des voyages trop courts.
Je restais longuement à contempler les emballages, les noms lointains et goûtait tout ce que je ne connaissais pas.
Je me souviens de ces boisures sombres, des velutes qui s'échapaient des tasses, de cette faible lumière, de ce décor d'ailleurs, cette boutique était petite mais semblait sans fin.
La vielle chaise au cuir usé m'accueillait lors de ses discours sur les origines des fêves de cacao, ou des graines de café, tout n'était pas vrai, elle distillait l'imaginaire et je revais
j'en rêve encore, rien n'a changé... sauf ma place

2 commentaires:

Elvire a dit…

serais-tu devenu torrefacteur à ton tour ? racontes-tu l'odeur des fèves à tes minots ?
ton histoire a un petit gout de mistral gagnant et de coco bauer ...
a chambéry, c'était l'odeur des cafés folliet par temps de pluie, à grenoble les petits beurres sur le campus...

oyez a dit…

En fait je me demande toujours si je préfère la licence 4 ou la licence poétique !
Mais c'est vrai que j'adore le (bon) café et le chocolat (surtout ceux que Mohamed ne m'envoie pas....)