14 mars, 2006

écritures

Rituels, rites...ratés...
écrire comme une délivrance, comme un remède, écrire comme un refuge.
Vous lasser de ma peine et des petites tracasseries quotidiennes...
Se mettre là, dans son fauteuil au cuir élimé, sur ce vieux bureau au bois dont les veines se détachent toujours un peu plus.
Inspirer profondément, et ne laisser son souffle s'échapper que lentement.
Errer, divaguer sans bruit dans cette pénombre complice, rever à ce que l'on voulait devenir, ce que l'on a réussi a être et à ne pas être, fermer les yeux encore, partir ailleurs, se souvenir, laisser les images s'enchaîner dans son esprit, vite, plus vite encore pour n'en garder que le meilleur, entendre ce qui n'a pas été dit, comprendre ce que l'on ne voyait pas..

En un sursaut, se reveiller comme au sortir d'une apnée et écrire vite, très vite, pour garder intact la fraîcheur du rêve ... et forcément ...
être trahi par des mots trop pauvres d'émotions

3 commentaires:

Elvire a dit…

non, c'est pas si vrai,pas toujours trahi,parfois grandi ...enfin, je suppose que cela dépend de l'idée ou du reve de départ ...j'ai toujours tendance à penser que mes mots vont plus loin que moi pourtant ...

Elvire a dit…

ps : contente de moi, j'ai francisé mon modèle et bidouillé les liens à gauche plus un compteur de visites, y'a progrès, hein ;-))

Elvire a dit…

http://generationcpe.blogspot.com/

va voir ça ...