20 juin, 2007

...voir enfin... voir vraiment...

J'avais révé d'une autre vie,
une vie de saveur, d'envie, d'amour et d'un peu de gloire

J'y avais tellement pensé que j'en avais construit
les collines et les chemins, les batisses et surtout le ciel.

A chaque échec, à chaque affront je m'y réfugiait,
le dos contre ce même arbre, les pieds nus dans l'herbe toujours fraîche
Le couchant du soleil sur le front, la musique de la vie dans les oreilles

Combien de fuites à me faire pardonner
combien de combats lachement abandonnés ?
combien d'espoir trahis, pour la superbe défaite ?

Et pourquoi ne comprendre qu'aujourd'hui,
que tout cela n'était qu'ailleurs,
que cet absolu n'était qu'un leurre
et qu'aujourd'hui en vallait la bien peine

2 commentaires:

Elvire a dit…

... certains ne le comprendront jamais, alors, pourquoi pas qu'aujourd'hui : c'est déjà beau...

oyez a dit…

c'est un renoncement de ne plus faire rimer ailleurs avec meilleur....
mais ce n'est pas ailleurs que J'entend le rire de mes enfants, c'est aujourd'hui et ICI
Heureux de te lire