14 février, 2007

Défaite.

La pente était trop rude,
c'était un mur
personne ne l'avait pourtant savonnée,
mais j'ai cru...

Avec cette énergie, avec cette foi, j'ai tapé,
retapé encore, rien n'y a fait.
Je croyais qu'à force, la force me viendrait.
Je croyais que le doute était l'ennemi, c'était l'alerte.

Le souffle me manque, l'abîme s'approche,
là, sous mes pied, il arrache la terre laissant le vide me fasciner.
Je vois bien vos regard changer,
des mains se tendre, des bras se reirer.

Le salut ne viendra pas de là,
la justesse du combat n' a pas suffit,
alors jusqu'où continuer et
pourquoi ne pas laisser la douleur du fond du ventre exploser ?

1 commentaire:

Elvire a dit…

Parce qu'on ne sait pas le faire. Parce qu'inexorablement, on se ré attaque au mur. Sinon, il n'y a plus rien, pas même de douleur. Pas même de doute. C'est dans le doute qu'il y a quelque chose à trouver ... Enfin, je sais bien, ton texte n'attendait pas de réponse (peux pas m'en empêcher : écritures trop similaire, résonances etc ...)