18 septembre, 2006

L'autre matin,

Je ne me rappelai plus ces matins
finalement c'est à nouveau arrivé.
Levé bien avant l'aube, j'errai dans les méandres de mes pensées
rien de bien profond, rien de bien rose non plus,

et finalement une idée comme une autre,
aller faire tour dehors, respirer un peu de cet air meilleur,
écouter la fin de la nuit et le jour tranquillement s'installer.
La lumière inondait peu à peu le ciel, une légère brise réveillait ma peau
pas un bruit, le simple et rare silence m'entourait,
pas de limite à mon regard, l'horizon m'aspirait vers ces terres d'ailleurs.

Ces lieux arides où je crois avoir grandi
ou plus surement juste un peu apprit.
Ces terres où la vie n'est pas celle qu'on rêve,
ces endroits où chaque jour réclame son impôt de souffrance,
mais qui vous enchaîne avec le plus solide acier,
celui de la mémoire

En ce matin invincible je ne me sentais finalement que vulnérable et chanceux

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui, vulnérable et chanceux, tu l'es, assis aussi sur la crête du présent,encore un homme sur la colline ...