02 juillet, 2007

private joke


Aahhhh je m'en souviens encore,
l'herbe haute, sauvage et fraîche me recouvrait presqu'entièrement
couché que j'étais, les yeux perdus dans le voil en coton.
Il aurait pu se passer une heure, ou un jour ainsi
à écouter la musique tranquille et sereine
d'une nature accueillante.
Je devinai bien un peu de vent soufflant dans le feuillage
des lointains chènes mais l'instant semblait figé.
Ta tête endormie reposait sur mon épaule fianlement endolorie,
je ne bougeai pourtant pas, conscient de l'éphèmère
et du fragile instant que nous volions à notre vie trop véloce.
Et bien qu'attendues, j'ai maudit les premières gouttes qui sont venues
s'échouer sur ton visage pour te réveiller et clore mon rêve.