30 novembre, 2006
Souffle
Je crie pourtant beaucoup, réagis vite et presque sur tout
A la volée presque à la sauvage j'interpelle, je dérange, j'innonde
Mais à d'autres moments
le temps s'arrète : une nouvelle, un choc, un second puis un nouveau,
le dos se voûte, la voix ralentit, chuchote puis se tait
et je glisse, je dérape, je plonge et chute à l'intèrieur.
Je m'interroge, doute et m'inquiète du sens et du devenir...
J'affronte sans armure, les questions que j'ai toujours repoussé,
gifle après après gifle, coups après coups, je découvre cet autre qui est en moi :
je l'affronte et dans l'inévitable défaite, l'assume enfin.
Lorsqu'enfin j'emmerge, je ne regarde que ce que je touche,
et fixe mon regard sur mes pieds rivés au sol.
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