16 février, 2006


Et à la fin,
que reste t il ?
Lorsque l'on s'assoit finalement,
le dos contre cet arbre ,
à contempler ces collines où la vie se renouvelle,

sans fin...

Que reste t il,
de ce que l'on a voulu être ?
Des souvenirs, des images, des paroles peut-être,
des larmes aussi...

Mes yeux s'embuent sans t'avoir encore perdue,
Nous pleurons ta mémoire qui t'échappe.
Cruelle vieillesse qui nous prive de ta conscience.
Tu t'échappe en douceur, par une porte dérobée.

Le temps se ralentit, enfin,
nous écoutons ton souffle

sans fin...

14 février, 2006

Valentino

Où le regard suffirait alors qu'on impose les mots,
où tes égards sont le plus cher des troffés.

je voulais t'écrire ces longs moments de silences
que je passe dans ta somnolence

A t'observer sans te voir,
A te rever plus belle que tu n'es

Pour ces rêves éveillés,
Pour ces instants volés

je t'implore de me laisser
encore et remercierjusqu'au soir de ma vie



San Valentino, persi la testa per la fede,
La forza della credenza rese meno atroce la morte ?

11 février, 2006

ici et maintenant

C'est même encore plus près quand on veut bien voir

Trombone

Il me reste à...


Point de cuivre ni de dorure,
pas d'éclat, non rien de cela

je lis et relis ces lignes
je n'y arrive pas,

l'iris s'embrume et coule
lentement sur tes mots

déformant les lettres
qui demeurent implacables

A la fin, je dessere ce trombone,
libère la photo et oublie la lettre

Je ne veux plus ce souvenir
il me reste à batir

un nouveau souvenir

08 février, 2006

Fil


usé, fragile et incertain, je ne vois pas son terme dans cette brume
Il sera court, toujours trop court, ce fil, pour que nous soyons prêts, mais il n'en n'a cure... il se finit sans appel possible et, forcément, elle s'en va, cette équilibriste... d'ailleurs, veut elle vraiment rester suspendue là ?

les nouvelles sont ternes ce soir, la résignation n'appaise même pas la peine.

02 février, 2006

flamme

A l'heure où la rage angevine n'accouche que d'un cendrier,
on s'interroge sur les révolutions...
Des grands homme s'y sont forgés un destin,
qu'avaient ils de plus que nous avons perdu, définitivement perdu...
L'échine ainsi courbée, nous ne voyons que la boue, et nous félicitons de ne plus y baigner... mais qui regarde encore les promesses du ciel ?